Il est arrivé chez nous un 2 décembre 2019.

J’étais à deux doigts de demander à l’éleveur de le garder encore 4 jours pour fêter la saint nicolas, le calendrier nous réserve parfois de bien singuliers clin d’oeil.

En arrivant chez nous à 2 mois, Merlin allait grandir durant la période de confinement. Quel plaisir d’accompagner ainsi les premiers mois d’un chien qui devenait notre nouveau compagnon.

J’avais jaugé ce qu’il pourrait être en allant voir ses parents au « Domaine des quatre pattes », un élevage à Bolland.

La maman avait fin de me convaincre lors d’une de mes visites, en s’asseyant sur mes pieds, comme le font les bouviers, se lovant contre vos jambes pour marquer leur affection et, dans le même temps, se faire caresser leur poitrail marqué par cette croix blanche qui les caractérise.

Après tout, c’est une manière comme une autre par laquelle les bouviers bernois affichent leur provenance helvétique.

Les parents étaient de bonne taille, la portée d’une dizaine de chiots était divisée en un groupe de chiots plus fins et plus nerveux. D’autres, en petit groupe, ne jappaient pas et se baladaient comme des lourdauds au calme, cherchant la mère ou tout autre source de nourriture… bref, déjà de bons bouviers bernois.

Je choisissais donc l’un d’entre eux, évitant les plus bruyants. Il s’appellerai « Merlin » … je me souviens des premiers jours ou la boule de poils façon peluche pouvait encore entrer dans un sac à main pour accompagner une visite chez le coiffeur ou lorsqu’il s’est logé sous le sapin de noël, comme un cadeau -déjà – qu’il était pour nous.

J’étais loin de m’imaginer qu’il penserait 62 kg avec XY Cm au garot… j’avais pourtant vu ses parents qui avaient une bonne taille, certes, mais bon …